En 1925, un jeune hongrois de 23 ans révolutionne l’histoire du mobilier en quelques coups de cintreuse. Marcel Breuer (1902-1981) transforme le tube d’acier chromé en matériau noble, donnant naissance aux premières chaises tubulaires de l’histoire. Ce qui n’était qu’une intuition inspirée par un guidon de vélo devient l’emblème du design industriel moderne et l’une des contributions majeures du Bauhaus à l’histoire du design.
De Budapest à New York, de l’école du Bauhaus aux gratte-ciels brutalistes, Breuer incarne cette rare capacité à exceller dans deux disciplines : le mobilier et l’architecture. Ses fauteuils tubulaires côtoient dans les musées ses réalisations architecturales monumentales, du Whitney Museum à l’UNESCO. Analyser Marcel Breuer, c’est comprendre comment un apprenti menuisier est devenu l’un des maîtres du modernisme fonctionnel.
Parcours & Formation : Du Bauhaus à la reconnaissance internationale
Marcel Lajos Breuer naît le 21 mai 1902 à Pécs, en Hongrie. À 18 ans, il quitte son pays natal pour rejoindre l’école du Bauhaus à Weimar, fraîchement fondée par Walter Gropius en 1919. Cette décision change le cours de sa vie et, par ricochet, celui du design moderne.
Au Bauhaus, Breuer intègre l’atelier de menuiserie où il se distingue rapidement par son audace. Il côtoie Wassily Kandinsky, Paul Klee, et découvre les théories du mouvement De Stijl néerlandais qui influenceront profondément son approche géométrique. En 1925, à seulement 23 ans, il devient maître d’atelier — le plus jeune de l’école.
C’est à cette époque qu’il acquiert son premier vélo Adler. La légèreté du cadre tubulaire le fascine : « J’ai vu comment ils pliaient ces guidons comme des macaronis », racontera-t-il. Cette observation apparemment anodine déclenche une révolution. Breuer comprend que le tube d’acier cintré peut devenir un matériau de mobilier, alliant résistance structurelle et transparence visuelle.

En 1928, face à la montée du nazisme, Breuer quitte l’Allemagne. Il s’installe d’abord à Budapest, puis à Londres où il collabore avec l’entreprise Isokon, explorant le contreplaqué moulé. En 1937, sur invitation de son mentor Gropius, il émigre aux États-Unis et enseigne à Harvard. C’est le début de sa carrière américaine d’architecte, qui le mènera à concevoir des édifices monumentaux et à développer un langage architectural brutaliste reconnaissable entre tous.
Œuvres & Créations Emblématiques
Fauteuil Wassily (1925-1926) : La révolution tubulaire
Le fauteuil Wassily, initialement nommé modèle B3, marque l’acte de naissance du mobilier tubulaire moderne. Breuer conçoit cette pièce en 1925 alors qu’il est encore apprenti au Bauhaus, inspiré par la structure de son vélo. Le résultat bouleverse tous les codes : un fauteuil club réduit à sa plus simple expression géométrique, où des sangles de cuir noir se tendent sur une armature de tube d’acier chromé.
La légende veut que Breuer ait fabriqué un exemplaire pour son collègue peintre Wassily Kandinsky, qui admirait la pièce. Ce n’est que bien plus tard, dans les années 1960, que le fabricant italien Gavina baptise officiellement la chaise « Wassily » en hommage au maître russe. L’influence du mouvement De Stijl y est manifeste : lignes épurées, géométrie pure, transparence spatiale.

Le Wassily incarne parfaitement la philosophie du Bauhaus : réconcilier art et industrie, créer un mobilier démocratique produit en série à partir de matériaux industriels. Sa construction fait appel à des techniques de soudure et de cintrage empruntées à la production de vélos, une innovation radicale pour l’époque. Les sangles de cuir, tendues sur le cadre métallique, confèrent un confort inattendu à une structure apparemment rigoureuse.
Aujourd’hui édité par Knoll, le Wassily demeure l’un des fauteuils les plus iconiques du XXe siècle. Chaque pièce authentique porte la signature de Breuer et le logo Knoll gravés dans le cadre.
Chaise Cesca (1928) : L’apogée du cantilever
Trois ans après le Wassily, Breuer franchit un nouveau cap avec la chaise Cesca, baptisée en hommage à sa fille Francesca. Le modèle B32, nom d’origine de cette chaise, exploite le principe du cantilever — cette structure en porte-à-faux qui supprime les pieds arrière et confère à l’assise une flexibilité naturelle.
Le Cesca marie avec élégance matériaux industriels et artisanat traditionnel : un cadre tubulaire chromé supporte une assise et un dossier en hêtre laqué, eux-mêmes garnis de cannage viennois tissé à la main. Cette combinaison crée un contraste saisissant entre modernité métallique et savoir-faire séculaire. Breuer cherchait à « célébrer le nouveau matériau » après avoir estimé que le Wassily, bien qu’innovant, présentait encore trop de « bruit visuel ».
La forme en S du cadre tubulaire — une ligne continue qui dessine à la fois la structure et le mouvement — représente l’un des concepts les plus copiés du design du XXe siècle. Le cantilever procure un balancement subtil qui ajoute du confort sans ressorts ni mécanismes complexes.

Produite initialement par Thonet, puis par Gavina et enfin par Knoll à partir de 1968, la Cesca devient un phénomène international. Elle équipe bureaux, salles à manger et espaces publics du monde entier. En 2024, Knoll a introduit de nouvelles finitions ultra-mates (rouge foncé, noir onyx, blanc) pour réinterpréter ce classique tout en préservant son intégrité formelle.
Tables gigognes Laccio (1925-1928) : Géométrie modulaire
Contemporaines du Wassily, les tables gigognes Laccio (modèles B9 et B9A) illustrent la pensée modulaire de Breuer. Ces tables basses, composées de cadres tubulaires chromés supportant des plateaux en verre ou en stratifié, s’emboîtent les unes dans les autres selon un principe d’économie spatiale particulièrement adapté aux intérieurs modernes. Elles sont encore fabriquéea par le fabricant Thonet.

La transparence du verre combinée à la finesse du tube d’acier crée une impression de légèreté aérienne. Les tables Laccio peuvent être utilisées individuellement ou en composition, offrant une flexibilité d’usage qui préfigure les systèmes modulaires contemporains. Leur géométrie rigoureuse — rectangles parfaits aux proportions calculées — reflète l’influence des théories constructivistes et du Stijl.
Ces tables témoignent de la volonté de Breuer de créer un mobilier adaptable, pensé pour la vie moderne. Elles incarnent cette recherche d’un design à la fois fonctionnel et esthétiquement cohérent, capable de s’intégrer dans différents contextes d’usage. Aujourd’hui rééditées par Knoll, elles demeurent des pièces prisées des collectionneurs et des amateurs de design moderne.
Long Chair Isokon (1935-1936) : L’expérimentation du contreplaqué
Durant son exil britannique, Breuer explore un matériau radicalement différent du tube d’acier : le contreplaqué de bouleau moulé et laminé. La Long Chair, conçue pour l’entreprise Isokon, représente l’aboutissement de ces recherches. Cette chaise longue entièrement réalisée en contreplaqué cintré à la vapeur exploite les propriétés mécaniques du matériau pour créer une forme autoportante. Cette chaise est toujours fabriqué à l’identique par Isokon.
La courbe continue du contreplaqué, qui dessine à la fois la structure et la surface d’assise, anticipe le travail ultérieur de Charles et Ray Eames sur le mobilier moulé. Aucun ressort, aucun mécanisme : la flexibilité naturelle du contreplaqué procure le confort. Cette approche minimaliste et ingénieuse témoigne de la capacité d’adaptation de Breuer face aux contraintes matérielles et industrielles.

La Long Chair illustre également la dimension organique de la recherche de Breuer, sa sensibilité aux formes fluides et aux matériaux chaleureux, loin de la rigidité métallique de ses premières créations tubulaires. Elle révèle un designer en constante évolution, refusant de se laisser enfermer dans un style unique.
Architecture monumentale : Whitney Museum & UNESCO
À partir des années 1950, Breuer se consacre principalement à l’architecture, développant un vocabulaire brutaliste reconnaissable. Son chef-d’œuvre architectural demeure le Whitney Museum of American Art (1963-1966) à New York, caractérisé par sa façade en granit gris sombre et ses fenêtres en trapèze inversé. Le bâtiment, avec sa structure en porte-à-faux rappelant le principe du cantilever appliqué à l’échelle monumentale, incarne une architecture brutaliste humaniste.

Breuer conçoit également le siège de l’UNESCO à Paris (1953-1958) en collaboration avec Pier Luigi Nervi et Bernard Zehrfuss. Ce projet international cristallise son ambition de créer une architecture moderne universelle, capable de servir les idéaux de paix et de coopération culturelle de l’après-guerre.
Parmi ses autres réalisations notables figurent le Cleveland Museum of Art, l’IBM Research Center à La Gaude (France), et de nombreuses résidences privées où il applique ses principes modernistes à l’échelle domestique. Son architecture, comme son mobilier, privilégie les matériaux bruts — béton, granit, bois — et les formes sculpturales fortes.
Style & Vision : Entre rationalisme et expressivité sculpturale
Le style de Marcel Breuer se caractérise d’abord par une foi inébranlable dans le potentiel des matériaux industriels. Le tube d’acier chromé devient entre ses mains un matériau noble, capable de rivaliser avec le bois précieux ou le bronze. Cette révolution matérielle s’accompagne d’une philosophie : créer un mobilier démocratique, accessible au plus grand nombre grâce à la production industrielle.
Sa démarche s’inscrit pleinement dans l’idéal du Bauhaus : « réconcilier art et industrie ». Breuer refuse la dichotomie entre beauté et fonctionnalité. Pour lui, la forme découle naturellement de la fonction et des propriétés du matériau. Le cantilever de la Cesca, par exemple, n’est pas qu’une prouesse technique : il exprime visuellement les qualités de résistance et de flexibilité de l’acier tubulaire.
L’esthétique de Breuer privilégie la transparence spatiale et la réduction formelle. Ses chaises tubulaires semblent flotter dans l’espace, leurs lignes épurées laissant circuler le regard et la lumière. Cette légèreté visuelle contraste avec la solidité structurelle, créant une tension dynamique caractéristique du modernisme fonctionnel.
Dans son architecture, Breuer développe un langage brutaliste où les matériaux bruts — béton, granit, brique — s’affirment sans travestissement. Ses bâtiments présentent des volumes sculpturaux puissants, des jeux de porte-à-faux spectaculaires, une attention particulière à la texture des surfaces. On retrouve dans ses édifices cette même recherche de l’essentiel qui caractérise son mobilier.
Sa vision du design dépasse la simple création d’objets : il s’agit de façonner un mode de vie moderne, rationnel, démocratique. Breuer croit profondément que le design peut améliorer la société en rendant accessible à tous une qualité esthétique et fonctionnelle jusqu’alors réservée aux élites.
Collaborations & Réseaux : Au cœur des avant-gardes
Le parcours de Breuer se construit au sein d’un réseau dense de collaborations qui structurent le design moderne. Sa formation au Bauhaus le place au contact des figures majeures de l’avant-garde : Walter Gropius, son mentor, Wassily Kandinsky, Paul Klee, László Moholy-Nagy. Ces échanges nourrissent sa réflexion sur l’intégration des arts.
Sa relation avec Ludwig Mies van der Rohe, qui succède à Gropius à la direction du Bauhaus, s’avère plus complexe. Les deux hommes travaillent parallèlement sur le mobilier tubulaire et le principe du cantilever, donnant lieu à des débats sur la paternité de certaines innovations. Cette émulation créative stimule néanmoins les recherches de chacun.
La collaboration avec Thonet, entreprise historique du meuble cintré, permet la production industrielle de ses premières chaises. Thonet possède le savoir-faire nécessaire pour cintrer le tube d’acier avec la précision requise. Cette alliance entre vision avant-gardiste et excellence manufacturière s’avère cruciale pour la diffusion du mobilier tubulaire.
En Grande-Bretagne, Breuer travaille avec Jack Pritchard et l’entreprise Isokon, explorant les possibilités du contreplaqué moulé. Aux États-Unis, il collabore étroitement avec Knoll, qui acquiert les droits de production de ses chaises en 1968 et assure depuis leur diffusion mondiale. Florence Knoll, elle-même designer et ancienne élève de Breuer, comprend parfaitement l’importance de son œuvre.
Dans le domaine architectural, Breuer s’associe avec Pier Luigi Nervi pour l’UNESCO, travaille avec Bernard Zehrfuss, et entretient un dialogue constant avec son ancien mentor Gropius, installé comme lui à Cambridge. Ensemble, ils façonnent le paysage architectural américain de l’après-guerre.
Son influence sur les générations suivantes s’avère considérable. Charles et Ray Eames poursuivent ses recherches sur le contreplaqué moulé, tandis que de nombreux designers scandinaves s’inspirent de son approche fonctionnaliste. Son travail préfigure également certains développements du design scandinave, notamment dans l’usage du bois lamellé.
Héritage & Influence : Un modernisme toujours vivant
L’héritage de Marcel Breuer traverse les décennies sans prendre une ride. Ses créations tubulaires ont engendré une descendance innombrable : des milliers de chaises cantilever produites dans le monde entier s’inspirent directement de la Cesca. Le principe du tube d’acier cintré structure encore aujourd’hui une part importante de la production de mobilier contemporain.
Au Museum of Modern Art de New York, la collection permanente présente ses pièces majeures aux côtés des icônes du design moderne. Le Wassily figure systématiquement dans les expositions consacrées au Bauhaus et au modernisme. Son statut de classique intemporel semble définitivement acquis.
L’influence de Breuer dépasse largement le mobilier. Son approche — privilégier l’innovation matérielle, rechercher la simplicité fonctionnelle, croire au design démocratique — irrigue toute la pensée contemporaine. Les designers actuels qui travaillent sur de nouveaux matériaux, qu’il s’agisse de composites ou de bioplastiques, s’inscrivent dans la lignée de ses expérimentations pionnières.
Ses réalisations architecturales, longtemps controversées pour leur esthétique brutaliste, connaissent depuis une vingtaine d’années une réévaluation critique. Le Whitney Museum, devenu le Met Breuer puis occupé temporairement par la Frick Collection, accueille désormais le nouveau siège de Sotheby’s après une rénovation par Herzog & de Meuron. Cette reconnaissance patrimoniale consacre l’importance de son œuvre bâtie.
Les rééditions de ses meubles par Knoll témoignent de leur pertinence contemporaine. En 2024, l’éditeur a lancé de nouvelles finitions ultra-mates pour le Wassily et la Cesca, preuve que ces créations nonagénaires s’adaptent encore aux goûts actuels. La demande reste soutenue tant pour les pièces neuves que pour les exemplaires vintage.

Plus profondément, Breuer incarne cette figure du designer-architecte total, capable d’intervenir à toutes les échelles, de la cuillère à la ville. Son parcours inspire les créateurs contemporains qui refusent de se cantonner à une discipline unique et cherchent à développer un langage formel cohérent applicable à différents contextes.
Cote & Marché : Entre rééditions officielles et pièces vintage
Acheter neuf : Les créations de Marcel Breuer sont aujourd’hui éditées officiellement par Knoll, qui détient les droits depuis 1968. Le fauteuil Wassily se négocie autour de 3 600 à 4 100 dollars selon les finitions (chrome poli classique ou nouvelles finitions ultra-mates en rouge, noir onyx ou blanc introduites en 2024). Les versions en cuir pleine fleur sont plus onéreuses que les modèles en toile ou cuir sanglon.
La chaise Cesca, plus accessible, varie selon les versions : cannage traditionnel, assise rembourrée, avec ou sans accoudoirs. Les prix oscillent généralement entre 800 et 1 500 dollars l’unité pour une pièce authentique Knoll. Chaque meuble porte la signature de Breuer et le logo Knoll gravés dans le cadre tubulaire, garantissant l’authenticité et la qualité de fabrication.
Les tables Laccio sont également disponibles en réédition Knoll, proposées en différentes tailles et finitions de plateau (verre, stratifié blanc ou noir). Les prix varient de 600 à 1 200 dollars selon les dimensions.
Marché de la seconde main : Le marché vintage des meubles Breuer s’avère particulièrement dynamique. Les pièces produites par Gavina dans les années 1960-1970, identifiables à leurs étiquettes métalliques, sont très recherchées des collectionneurs. Un Wassily vintage en bon état se négocie entre 1 500 et 3 000 dollars, parfois davantage pour les exemplaires exceptionnels.
Les chaises Cesca vintage, plus courantes, oscillent entre 200 et 600 dollars l’unité selon l’état de conservation et la qualité du cannage. Les ensembles complets (4, 6 ou 8 chaises) atteignent des prix proportionnellement plus élevés. L’authenticité se vérifie par la présence de marquages Thonet, Gavina ou Knoll.
Aux enchères, les pièces rares de Breuer — prototypes, mobilier issu de projets architecturaux spécifiques, créations en contreplaqué Isokon — peuvent atteindre des sommes significatives. Un fauteuil modèle B30 s’est récemment vendu 1 260 dollars (estimation 2 000-3 000 dollars), tandis que des armchairs B34 ont trouvé preneur à 630 dollars. Les tables et bureaux provenant de commandes architecturales, plus rares sur le marché, suscitent un intérêt particulier des collectionneurs avertis.
Les copies et répliques non autorisées, nombreuses sur le marché, se distinguent généralement par une qualité de finition inférieure, l’absence de marquages authentiques, et des proportions approximatives. Pour les collectionneurs sérieux, seules les pièces produites par les éditeurs officiels (Thonet, Gavina, Knoll) ou les prototypes documentés présentent un réel intérêt patrimonial.
Conclusion : L’inventeur du mobilier démocratique
Marcel Breuer demeure l’une des figures tutélaires du design moderne. En transformant le tube d’acier en matériau de mobilier, il a révolutionné non seulement l’esthétique mais aussi les modes de production et de consommation du meuble. Ses chaises tubulaires incarnent l’idéal du Bauhaus : un design industriel de qualité, accessible au plus grand nombre.
Sa trajectoire — de l’atelier de menuiserie du Bauhaus aux chantiers architecturaux monumentaux — illustre la fertilité de la pensée moderniste. Breuer prouve qu’il est possible de maintenir une cohérence formelle et philosophique en travaillant à toutes les échelles, du fauteuil au gratte-ciel. Cette polyvalence fait de lui un modèle pour les designers contemporains.
Près d’un siècle après sa création, le Wassily équipe encore bureaux, musées et intérieurs contemporains. Cette longévité exceptionnelle témoigne de la justesse de ses intuitions formelles et de sa capacité à créer des objets intemporels. Breuer n’a pas simplement dessiné des meubles : il a façonné notre conception même du mobilier moderne, cette alliance de simplicité fonctionnelle et d’élégance industrielle qui structure encore aujourd’hui notre environnement quotidien.
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Entrepreneur digital et artisan d’art, je mets à profit mon parcours atypique pour partager ma vision du design de luxe et de la décoration d’intérieur, enrichie par l’artisanat, l’histoire et la création contemporaine. Depuis 2012, je travaille quotidiennement dans mon atelier au bord du lac d’Annecy, créant des intérieurs sur mesure pour des décorateurs exigeants et des clients privés.
